On peut déplorer — et plusieurs le font — que la machine à bulles, la machine à faire rêver avec son éternelle promesse de conquêtes, ses smokings fluorescents et ses décolletés plongeants, soit tombée en panne.
Francine Pelletier, « La transformation d’Hollywood », Le Devoir, 28 avril 2021
En lisant « machines à bulles » sous la plume de ma chroniqueuse favorite (est-ce une litote? est-ce une antiphrase?), je me suis interrogé sur le sens de cette expression. Puis, connaissant le style de la personne, je me suis dit qu’il devait bien y avoir quelque anglicisme là-dessous. J’ai donc cherché les sens que pouvait avoir le mot « bubble » en anglais. Et j’ai trouvé ceci dans le Cambridge Dictionary on line : « used to refer to a good or fortunate situation that is isolated from reality or unlikely to last ». Il y a déjà une expression française pour rendre cette idée: marchand d’illusions.
On ne sera pas étonné qu’une partisane de l’idéologie woke ait besoin d’une machine à bulles (papales) pour fulminer ses anathèmes.