Cet automne, en plus des punaises et
d’interventions locales de l’exterminateur, tout le 4e étage des
résidences de l’ouest, rue Saint-Urbain, a dû être traité pour infestations de coquerelles.
[…]
Sur le site de l’Université Laval, les
résidents sont informés de la procédure à suivre dès qu’ils remarquent des
insectes « qui causent des
problèmes », soit les « poissons d’argent, les blattes et les
punaises de lit ».
Lisa-Marie
Gervais, « Résidences universitaires – des invités indésirables »,
Le Devoir, 21 novembre 2013
Le Grand Dictionnaire terminologique de l’Office
québécois de la langue française nous informe que coquerelle est un mot de la langue courante au Canada. Je pose la
question une nouvelle fois encore : que vient faire la langue courante
dans un dictionnaire terminologique ? Je reviendrai sur la question dans
un prochain billet où je montrerai que la pratique du GDT contredit la théorie
qu’il professe.
Dans l’extrait de l’article du Devoir, on trouve aussi le terme poisson d’argent, fort répandu au Québec.
Le Trésor de la langue française informatisé (TLFi) nous apprend que poisson d’argent est synonyme de lépisme (tout court). Ce dernier mot n’apparaît
dans le GDT que dans l’expression lépisme
argenté. La fiche du GDT, datée de 1985, n’a pas été rédigée par un
terminologue de l’Office mais provient de la Société de protection des plantes
du Québec. On peut se demander si le bon usage en français ne consiste pas à
employer lépisme (tout court) mais le
GDT ne répond pas à cette question.
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