Le fait
« franglais » est de plus en plus observable dans certains quartiers
montréalais, mais au-delà des quartiers, c’est une tranche de la population
québécoise qui commence à s’exprimer ainsi. Dénigrer les gens qui communiquent
entre eux dans un grand mélange de français et d’anglais est inutile dans la
mesure où c’est une réalité.
— Rodolphe Demers
alias Rod le Stod (Rappeur montréalais), « Pour un dialogue entre le ‘rap keb’ et l’intelligentsia québécoise », Le Devoir, 6 août 2014
Que voilà un objet d’étude qui
devrait interpeller l’Office québécois de la langue française ! Dans le
débat sur l’anglicisation, ou la franglicisation, de Montréal, il serait temps
que nous disposions de données objectives plutôt que de donner libre cours aux
interprétations et impressions de tout un chacun. Malheureusement, l’Office,
qui n’a pas produit de bilan en 2013, n’avait de toute façon pas inscrit ce thème
dans son plan de travail 2008-2013. On nous promet qu’il y aura un vrai bilan
en 2018. Y traitera-t-on de la progression, réelle ou supposée, du franglais à
Montréal ?
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