vendredi 19 juillet 2013

Traduction littérale, ici et ailleurs



Dans leur lettre ouverte publiée en 2011, dix-neuf anciens terminologues de l’Office québécois de la langue française faisaient remarquer qu’il est « important que les terminologues acquièrent de très bons réflexes de traducteurs, qu’ils connaissent les techniques de passage de l'anglais au français et qu’ils soient attentifs aux pièges de traduction. » Ils demandaient de porter une attention spéciale aux traductions littérales de l’anglais (thème que j’ai eu largement l’occasion de développer dans ce blog : voir, par exemple, mes billets sur comptoir de cuisine et comptoir de salle de bain).


Ce qui est plus étonnant, c’est d’apprendre que l’anglais, dans les institutions de l’Union européenne, fait face au même problème : la traduction littérale qui rend bien des mots et expressions opaques pour l’anglophone lambda . Sur le sujet, voir le texte « Je parlais l’english fluettement, yes, yes ! »



La direction générale de la traduction de la Cour des comptes de l’Union européenne vient de publier un rapport intitulé Brief List of Misused English Terms in EU Publications.


En prime, je vous propose la lecture de ce billet publié sur Mediapart et parlant de l’anglomanie dans les noms de voitures : « Carlos Ghosn et la Fluence ».

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