jeudi 21 novembre 2013

De la vermine


Cet automne, en plus des punaises et d’interventions locales de l’exterminateur, tout le 4e étage des résidences de l’ouest, rue Saint-Urbain, a dû être traité pour infestations de coquerelles.
[…]
Sur le site de l’Université Laval, les résidents sont informés de la procédure à suivre dès qu’ils remarquent des insectes « qui causent des problèmes », soit les « poissons d’argent, les blattes et les punaises de lit ».
Lisa-Marie Gervais, « Résidences universitaires – des invités indésirables », Le Devoir, 21 novembre 2013


Le Grand Dictionnaire terminologique de l’Office québécois de la langue française nous informe que coquerelle est un mot de la langue courante au Canada. Je pose la question une nouvelle fois encore : que vient faire la langue courante dans un dictionnaire terminologique ? Je reviendrai sur la question dans un prochain billet où je montrerai que la pratique du GDT contredit la théorie qu’il professe.


Dans l’extrait de l’article du Devoir, on trouve aussi le terme poisson d’argent, fort répandu au Québec. Le Trésor de la langue française informatisé (TLFi) nous apprend que poisson d’argent est synonyme de lépisme (tout court). Ce dernier mot n’apparaît dans le GDT que dans l’expression lépisme argenté. La fiche du GDT, datée de 1985, n’a pas été rédigée par un terminologue de l’Office mais provient de la Société de protection des plantes du Québec. On peut se demander si le bon usage en français ne consiste pas à employer lépisme (tout court) mais le GDT ne répond pas à cette question.


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