mercredi 27 septembre 2017

La défense de l'indéfendable


Le Devoir de ce jour publie le texte de Jean-Claude Corbeil et de Marie-Éva de Villers déjà paru dans Le Soleil et repris dans mon blog le 24 septembre. Il publie aussi un texte de Monique Cormier prenant la défense du document Politique de l’emprunt linguistique de l’Office québécois de la langue française. Voici ma réplique à Monique Cormier mise en ligne sur le site du Devoir :

Le document de l’OQLF sur les emprunts linguistiques contient un certain nombre d’affirmations discutables et même de faussetés que n’ont sûrement pas entérinées les spécialistes qu’on dit avoir consultés. Pour ne prendre qu’un exemple, on y affirme que l’expression hockey sur glace naturelle doit être préférée à hockey sur étang (pond hockey) parce que cette dernière est un calque « non intégrable au système linguistique du français ». Du haut de sa chaire universitaire, Madame Cormier peut-elle nous expliquer en quoi cette dernière expression est non intégrable au système linguistique du français? Le calque est par définition intégré. Car il est justement le moyen d’intégrer un emprunt : le français n’utilise pas l’emprunt intégral sky scraper mais le calque gratte-ciel. Dès sa première apparition en français, gratte-ciel était intégré au système linguistique ! Faire de l’intégrabilité au système linguistique un critère d’acceptation d’un calque est une absurdité.


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