mercredi 31 octobre 2018

Comment peut-on être féministe et justifier le port du voile?


La lecture de la chronique hebdomadaire de Francine Pelletier dans Le Devoir est devenue pour moi une corvée dont j’essaie de me dispenser de plus en plus en me contentant de la survoler. Mais, est-ce un fond de masochisme, je me suis tapé son prêche bobo de ce matin sur « La gauche et la laïcité ». Il y aurait tant à dire… Ainsi de la curieuse affirmation voulant que l’Arabie soit « un pays isolé de la planète » en fonction duquel il ne faudrait pas légiférer. Pourtant, depuis des décennies, l’Arabie finance des mosquées et des imams intégristes dans de nombreux pays occidentaux et en Afrique : c’est loin d’être un pays qui s’isole du reste de la planète.


Par ailleurs, Mme Pelletier n’est pas sans avoir de problèmes avec le français comme l’illustre la question qu’elle pose d’entrée de jeu : « Comment peut-on être féministe et défendre le voile ? » La formulation est pour le moins ambiguë puisque l’auteur ne propose pas d’interdire le port du voile mais en prend plutôt la défense.


Autre phrase mal écrite :

La tuerie à la synagogue de Pittsburgh est le dernier exemple de cette fracture qui, les insinuations malveillantes de Trump à propos des « criminels et des inconnus moyen-orientaux » aidant, s’opère de plus en plus entre les citoyens blancs de souche et les soi-disant envahisseurs. 


Les soi-disant envahisseurs ! Les migrants membres de la caravane qui se dirige actuellement vers la frontière américaine ne se définissent certainement pas comme envahisseurs, c’est la rhétorique de Trump qui les présente ainsi.


Sur cette utilisation incorrecte de soi-disant, je vous renvoie à un billet des correcteurs du Monde auquel vous aurez accès en cliquant ici.



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