Dans
l’édition en ligne du Devoir du 30 mai je vois l’expression « peinturer
dans le coin ». L’emploi du calque (se) peinturer dans le coin (paint
oneself into a corner) dans un journal que certains considèrent comme un
média de référence pourrait laisser croire qu’il fait partie du « français
standard en usage au Québec ». Pourtant le dictionnaire qui est censé
décrire cette variété de français l’omet complétement (Usito consulté le
2 juin 2025). On la trouve pourtant dans le Wiktionnaire qui, lui, n’a pas
coûté un sou aux contribuables québécois.
Le verbe
peinturer est absent des monographies du Dictionnaire historique du
français québécois.
Je n’ai
rien trouvé sur se peindre dans le coin dans la Banque de dépannage
linguistique (BDL) ni dans le Grand Dictionnaire terminologique (GDT) de l’Office
québécois de la langue française (OQLF).
Suis-je
le seul à m’étonner de ce genre de lacune ?
L'expression québécoise "se peinturer dans le coin" est déjà présente dans mon "Dictionnaire québécois-français" (1999).
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