vendredi 7 décembre 2018

Le joual nouveau est arrivé


Jean-François Vallée, enseignant au cégep de La Pocatière, a publié cette semaine dans Le Devoir un texte sur la mode du franglais dans le monde des médias (« La FPJQ au pays du franglais ») : « J’ai été témoin, écrit-il, de ce qui arrive quand on tend l’oreille aux débats et aux échanges entre journalistes, à micro fermé, durant le Congrès annuel de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ), du 23 au 25 novembre dernier : la langue de Shakespeare et de Pulitzer émaille leur discours, même si c’est à des degrés divers. »


J’ai appris une ou deux choses intéressantes en parcourant les commentaires des lecteurs publiés sur le site du journal. Ainsi, on ne parle plus de joual mais de horse : « le système médiatique est gangrené par le laxisme et la paresse intellectuelle associés au "nouveau Joual", le "Horse"», affirme un lecteur. La nouvelle appellation signifie probablement que nous avons franchi une nouvelle étape dans le processus d’anglicisation.


Grâce à ces commentaires, j’ai aussi appris que la mairesse de Montréal avait commis tout un discours en anglais, exception faite de deux ou trois mots français au début de son allocution. Je lui suggère qu’à l’avenir elle ne se présente plus en anglais comme « the mayoress of Montreal » mais plutôt comme « the mare of Montreal », ce qui irait parfaitement avec la nouvelle mode du horse.


Sur ce sujet, on peut aussi lire la chronique « La colonisée de Montréal » de Mathieu Bock-Côté.


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