mardi 17 avril 2012

Les profondeurs du GDT sont insondables



Après mon billet « Du pidgin English au broken French », je croyais bien en avoir fini avec la fiche big bang (domaine : finance). Mais je viens de m’apercevoir qu’un des termes figurant dans la note est absent de la nomenclature du Grand Dictionnaire terminologique de l’Office québécois de la langue française. J’avais relevé une coquille : « le cloisonnement entre l'argent de change (broker) et le contrepartiste (jobber) ». Or, je me rends compte qu’agent de change n’apparaît pas quand on interroge le GDT pour avoir l’équivalent français de broker dans le domaine du commerce (cinq fiches), de la finance (huit fiches) ou des appellations de personnes (huit fiches).


Par ailleurs, le GDT donne comme synonyme de big bang l’expression grand boom financier. Or, la fiche boum (de 2008) indique que boom est un « terme à éviter » et elle ajoute en note : « Pour favoriser l'intégration graphique et phonétique de l'emprunt en français, la forme francisée boum est privilégiée. La variante non adaptée boom est à déconseiller. »


Pour terminer, notons la curieuse forme passive « la forme francisée boum est privilégiée ». On chicane sur l’orthographe d’un emprunt et on ne se rend pas compte que l’on écrit en anglais avec des mots français.





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