dimanche 23 octobre 2016

Néologie féministe


La linguiste française Anne-Marie Houdebine nous a quittés il y a quelques jours. Féministe, elle était aussi disciple de Lacan.


Ses amis et disciples nous annoncent que « de nombreux femmages lui sont rendus ces jours-ci et plusieurs textes en son honneur sont en préparation. »


La quasi-totalité des locuteurs du français ont sans doute oublié que le mot hommage dérive de homme. Et la quasi-totalité des femmes locutrices du français n’ont sans doute jamais imaginé qu’on pourrait trouver un équivalent féminin à hommage.



L’Office de la langue française (OQLF), pourtant à l’avant-garde de la féminisation, n’a rien sur femmage ni dans son Grand Dictionnaire terminologique (GDT) ni dans sa Banque de dépannage linguistique (DPL). On ne sait donc pas si le mot doit se prononcer [fɛmaʒ] ou [famaʒ].

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