L’ancien
président du Conseil supérieur de la langue française, Conrad Ouellon, signe ce
matin un article dans Le Devoir :
« Réveil passager ou reprise en main du destin des francophones ». Il
y est surtout question de la crise linguistique ontarienne suscitée par les
mesures adoptées récemment par le premier ministre Doug (Douglas) Ford. J’en
extrais ce paragraphe concernant le Québec :
Quant
au Québec, il se complaît dans sa « sécurité linguistique » ; le
dossier de la langue française a glissé sous le tapis et à peu près rien de ce
qui concerne la valorisation de la langue française, dans son usage ou dans sa
forme, n’a vraiment fait l’objet des préoccupations gouvernementales au cours
des dernières années.
Notons
l’euphémisme : le dossier de la langue « a glissé sous le tapis ».
Jean-Paul Perreault, dans son texte du 31 décembre 2018, y allait plus
carrément : il parlait de « quinze ans de dérive libérale ».
« À
peu près rien de ce qui concerne la valorisation de la langue française, dans
son usage ou dans sa forme, n’a vraiment fait l’objet des préoccupations
gouvernementales au cours des dernières années », écrit Conrad Ouellon. Le
gouvernement libéral n’est même pas intervenu pour demander à l’Office
québécois de la langue française (OQLF) de revoir sa Politique de l’emprunt linguistique qui est à bien des égards une
politique de valorisation de l’anglicisme.
Vous citez Jean-Paul Perreault, et non Jean-Paul Daoust!
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