Je notais, le 14 décembre 2015, que le
Grand dictionnaire terminologique (GDT) de l’Office québécois de la langue
française (OQLF) n’avait pas de fiche « plafond de verre » dans le
domaine de la sociologie du travail. Rappelons que, pour le Bureau international
du travail, « le plafond de verre constitue les barrières invisibles
artificielles, créées par des préjugés comportementaux et organisationnels, qui
empêchent les femmes d'accéder aux plus hautes responsabilités ».
Je viens de découvrir que la lacune du GDT
a été comblée… deux ans plus tard, en 2017.
L’expression, qui s'applique maintenant à d'autres groupes que les femmes, est courante en Europe depuis
les années 2000. C’est donc du français commun. Pourquoi la fiche du GDT ne le
dit-elle pas plutôt que de nous asséner péremptoirement que « le terme
plafond de verre, calqué sur l'anglais, s'inscrit dans la norme
sociolinguistique du français au Québec »?
Encore une fois, il faut constater que le
GDT, qui prétend orienter l’usage, peine à le suivre et à l’enregistrer.
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