Cedant arma togæ,
concedat laurea linguæ !
– Cicéron
Le 21 février, l’Office québécois de la
langue française recevait une lettre du président-fondateur de l’Asulf (un ancien juge, d'où l'allusion à la toge dans le titre de ce billet) s’objectant
au fait que le Grand Dictionnaire terminologique admette, dans une fiche de
2005, comme synonyme de vélo d’exercice
l’anglicisme vélo (bicyclette)
stationnaire (pour une analyse de la fiche, voir le blog Carnet d'un linguiste).
La fiche de 2005 |
L’Office a réagi promptement et, quelques
jours plus tard, la fiche était modifiée et indiquait que « vélo stationnaire,
calque de l'anglais stationary bicycle, est à déconseiller, puisque le
terme stationnaire n'a pas le sens de ‘ fixe ’ en français,
mais bien celui de ‘ qui reste un certain temps à la même place ’ ».
La fiche de 2012 (Cliquer sur l'image pour l'agrandir) |
On ne peut que se réjouir de ce
changement d’attitude et souhaiter qu’il ne s’agisse que d’une première mesure
pour corriger la situation dénoncée dans le manifeste « Au-delà des mots,
les termes » de dix-neuf anciens terminologues de l’Office.
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