La
lecture de la chronique hebdomadaire de Francine Pelletier dans Le Devoir est devenue pour moi une
corvée dont j’essaie de me dispenser de plus en plus en me contentant de la survoler. Mais, est-ce un fond de
masochisme, je me suis tapé son prêche bobo de ce matin sur « La gauche et
la laïcité ». Il y aurait tant à dire… Ainsi de la curieuse affirmation
voulant que l’Arabie soit « un pays isolé de la planète » en fonction
duquel il ne faudrait pas légiférer. Pourtant, depuis des décennies, l’Arabie
finance des mosquées et des imams intégristes dans de nombreux pays occidentaux et en Afrique :
c’est loin d’être un pays qui s’isole du reste de la planète.
Par
ailleurs, Mme Pelletier n’est pas sans avoir de problèmes avec
le français comme l’illustre la question qu’elle pose d’entrée de jeu : « Comment peut-on être féministe et
défendre le voile ? » La formulation est pour le moins ambiguë puisque l’auteur ne propose pas d’interdire le port du voile mais en prend
plutôt la défense.
Autre
phrase mal écrite :
La tuerie à la synagogue de Pittsburgh est le
dernier exemple de cette fracture qui, les insinuations malveillantes de Trump
à propos des « criminels et des inconnus moyen-orientaux » aidant,
s’opère de plus en plus entre les citoyens blancs de souche et les soi-disant envahisseurs.
Les
soi-disant envahisseurs ! Les migrants membres de la caravane qui se
dirige actuellement vers la frontière américaine ne se définissent certainement
pas comme envahisseurs, c’est la rhétorique de Trump qui les présente ainsi.
Sur cette utilisation
incorrecte de soi-disant, je vous
renvoie à un billet des correcteurs du Monde
auquel vous aurez accès en cliquant ici.