– Tu vas te faire enlever tes tatous?
– Je ne sais pas encore.
Mylène Moisan, « Une autre vie loin de la rue », Le Soleil, 24 septembre 2016
Dans sa fiche « tatouage », le Grand Dictionnaire
terminologique (GDT) de l’Office québécois de la langue française (OQLF),
pourtant fort porté à rendre compte de la « langue courante », ne
fait aucune mention du mot tatou (ou tattoo) au sens de « tatouage ».
Doit-on croire qu’on préfère passer sous silence les anglicismes inacceptables
« en vertu des critères de traitement de l'emprunt linguistique en vigueur
à l'Office québécois de la langue française » ou qui sont considérés comme
ne s’insérant pas « dans la norme sociolinguistique du français au Québec »
? Le GDT, depuis son relookage, a une catégorie « termes utilisés dans
certains contextes » ou « termes à usage restreint ». Le mot tatou, très courant au moins dans la
langue parlée, ne peut évidemment pas être considéré comme un terme à usage
restreint.
Dans un tout autre domaine, le GDT a une
fiche « tatou », sans définition française (!), avec une note
(« les tatous sont des animaux fouisseurs, etc. ») – et une
définition anglaise (« any of several burrowing, chiefly nocturnal
mammals… ») contrairement à la plupart de ses fiches. Il est curieux de
constater que le GDT contient encore des fiches sans définition française.
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