Dans
mon blog anglais, j’ai mis en ligne le 6 novembre un billet qui est en
fait un extrait d’un article que j’ai publié en 2013 dans une revue européenne
et où je fais état d’études publiées par l’Office québécois de la langue
française. En 2012, l’Office avait en effet publié une série de rapports dans
le cadre du bilan quinquennal qu’il doit faire de l’évolution de la situation
linguistique au Québec.
Certaines
de ces études portaient sur la langue d’accueil et de service dans les
commerces de Montréal (dont j’ai déjà rendu compte dans un billet le 28 mars 2016), d’autres portaient sur les langues présentes dans l’affichage
commercial à Montréal. Apparemment, aucun journaliste n’a lu ces études. Tout
le monde s’est contenté du résumé produit par l’Office où on affirmait que la
présence de l’anglais à Montréal a été « stable » de 1997 (43 %)
à 2010 (41 %). On a oublié dans le résumé de mentionner qu’en 1999 cette
présence atteignait 49 %, ce qui est une hausse statistiquement
significative, et que la chute de 49 % à 41 % constatée de 1999 à 2010
est elle aussi statistiquement significative. La présence de l’anglais est donc
loin d’être stable.
Pourquoi
avoir occulté cette variation ? Y a-t-il des motivations politiques
derrière tout cela ? C’est la question que je pose. J'évoque des hypothèses dans mon billet de Linguistically
Correct.
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