Le Devoir de ce jour publie le texte de Jean-Claude Corbeil et de Marie-Éva de Villers
déjà paru dans Le Soleil et repris
dans mon blog le 24 septembre. Il publie aussi un texte de Monique Cormier
prenant la défense du document Politique
de l’emprunt linguistique de l’Office québécois de la langue française.
Voici ma réplique à Monique Cormier mise en ligne sur le site du Devoir :
Le
document de l’OQLF sur les emprunts linguistiques contient un certain nombre d’affirmations
discutables et même de faussetés que n’ont sûrement pas entérinées les
spécialistes qu’on dit avoir consultés. Pour ne prendre qu’un exemple, on y
affirme que l’expression hockey sur glace
naturelle doit être préférée à hockey
sur étang (pond hockey) parce que
cette dernière est un calque « non intégrable au système linguistique du
français ». Du haut de sa chaire universitaire, Madame Cormier peut-elle
nous expliquer en quoi cette dernière expression est non intégrable au système
linguistique du français? Le calque est par définition intégré. Car il est
justement le moyen d’intégrer un emprunt : le français n’utilise pas
l’emprunt intégral sky scraper mais
le calque gratte-ciel. Dès sa
première apparition en français, gratte-ciel
était intégré au système linguistique ! Faire de l’intégrabilité au
système linguistique un critère d’acceptation d’un calque est une absurdité.
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