La
linguiste française Anne-Marie Houdebine nous a quittés il y a quelques jours.
Féministe, elle était aussi disciple de Lacan.
Ses
amis et disciples nous annoncent que « de nombreux femmages
lui sont rendus ces jours-ci et plusieurs textes en son honneur sont en
préparation. »
La
quasi-totalité des locuteurs du français ont sans doute oublié que le mot hommage dérive de homme. Et la quasi-totalité des femmes locutrices du français n’ont
sans doute jamais imaginé qu’on pourrait trouver un équivalent féminin à hommage.
L’Office
de la langue française (OQLF), pourtant à l’avant-garde de la féminisation, n’a
rien sur femmage ni dans son Grand
Dictionnaire terminologique (GDT) ni dans sa Banque de dépannage linguistique
(DPL). On ne sait donc pas si le mot doit se prononcer [fɛmaʒ] ou [famaʒ].
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