L’assoupissement du chien de garde
Selon
les auteurs de la Brève histoire de l'OLF/OQLF : mobilisation,
incitation, contrainte, accompagnement, l’Office québécois de la langue française est entré, depuis 2001,
dans une période de « routinisation », on parle même d’« essoufflement ».
Dans Le Devoir de ce matin, Odile Tremblay (« Ce français mal aimé »)
fait, inconsciemment, écho à ce constat : « Au Québec,
l’ignorance et le franglais s’ébattent désormais sans contrainte, sous le
regard bienveillant de chiens de garde assoupis ».
Gardons
toutefois un peu d’espoir. Un nouveau gouvernement est issu des élections d’octobre
dernier et la nouvelle présidente-directrice générale de l’OQLF n’est après
tout entrée en fonction que le 11 février dernier. Le chien de garde sortira
peut-être de sa léthargie.
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