jeudi 6 juin 2019

Brève histoire de l’OQLF/ 3


L’assoupissement du chien de garde

Selon les auteurs de la Brève histoire de l'OLF/OQLF : mobilisation, incitation, contrainte, accompagnement, l’Office québécois de la langue française est entré, depuis 2001, dans une période de « routinisation », on parle même d’« essoufflement ». Dans Le Devoir de ce matin, Odile Tremblay (« Ce français mal aimé ») fait, inconsciemment, écho à ce constat : « Au Québec, l’ignorance et le franglais s’ébattent désormais sans contrainte, sous le regard bienveillant de chiens de garde assoupis ».


Gardons toutefois un peu d’espoir. Un nouveau gouvernement est issu des élections d’octobre dernier et la nouvelle présidente-directrice générale de l’OQLF n’est après tout entrée en fonction que le 11 février dernier. Le chien de garde sortira peut-être de sa léthargie.


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