Le site d’information ultra-conservateur
américain Breitbart a dénoncé une campagne « malhonnête » à son encontre après avoir été accusé
de divulgation de fausses informations en Allemagne au sujet d’une prétendue
attaque d’église par une foule d’étrangers la nuit de la Saint-Sylvestre.
[…]
L’affaire a suscité un vif émoi dans les médias
traditionnels en Allemagne et jusqu’au monde politique, qui y ont vu une
illustration du développement du phénomène des fausses informations (fake news en anglais) dans le pays.
– « Breitbart
se défend contre des accusations de ‘ fausse information ’ », Le Devoir, 10 janvier 2017
Ne cherchez pas, vous ne trouverez pas de
fiche « fake news » dans le Grand Dictionnaire terminologique (GDT) de l’Office québécois de la
langue française (OQLF). Non plus que d’équivalent français à « post-truth »,
pourtant sacré mot de l’année 2016 par les dictionnaires Oxford :
Oxford Dictionaries has selected
“post-truth” as 2016's international word of the year, after the contentious “Brexit”
referendum and an equally divisive U.S. presidential election caused usage of the adjective to skyrocket,
according to the Oxford University Press.
The
dictionary defines “post-truth” as “relating to or denoting circumstances in
which objective facts are less influential in shaping public opinion than
appeals to emotion and personal belief.”
– Washington Post, 16 novembre 2016
Alors
que nous sommes sur le point d’entrer dans l’ère Trump, la lexicographie, du
moins celle pratiquée dans le GDT, peine à rendre compte de la néologie.
Oserons-nous parler d’une ère postlexicographique ?
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