Pour
poursuivre dans la veine du billet d’hier, la lecture du Devoir de ce jour m’apporte un nouvel exemple de ce que Gaston
Miron appelait le traduitdu. Un entrefilet (p. B8) est chapeauté du titre « Les
dix meilleurs vendeurs 2013 Gaspard en littérature ». Le calque meilleur vendeur semble dû au seul
titreur puisque le journaliste, dans son article, emploie plutôt les
formulations best-seller et meilleure
vente.
Le
Grand Dictionnaire terminologique
(GDT) de l’Office québécois de la langue française (OQLF) signale
que meilleur vendeur est un calque et
que, « en français, le
nom vendeur désigne une personne, physique ou morale, qui accomplit ou
cherche à accomplir une vente. » La fiche best seller list donne comme équivalents privilégiés liste des succès de librairie, liste des
livres à succès. Il y a deux fiches best-seller.
La première donne comme équivalents succès de librairie, livre à succès, ouvrage à succès. La seconde, succès de vente, article à succès.
Malheureusement,
le GDT ne donne pas l’équivalent français le plus idiomatique de best-seller : meilleure vente.
J’ai
déjà publié un billet sur best-seller
et ses équivalents en français : cliquer ici pour le lire.
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