Hier, je trouve ce titre
dans la page d’accueil du site du quotidien Le Soleil de Québec :
Je commence par regarder ce
que dit le Robert québécois (Dictionnaire québécois d’aujourd’hui) du
mot grattage : « Action de gratter. Le grattage d’un vieux
papier peint. Le grattage d’une entrée ». Deux remarques sur
les exemples. Le dictionnaire généralement fort québéquisant n’utilise pas « tapisserie »,
mot pourtant courant pour désigner le papier peint. Ensuite, si on n’est pas
Québécois, on ne peut savoir que le grattage de l’entrée a pour objet d’en enlever
la neige.
Le dictionnaire en ligne Usito
n’est guère plus satisfaisant : « Action de gratter; son résultat. Grattage
du sol. » Aucune mention du grattage des rues en hiver.
Le Grand Dictionnaire terminologique
(GDT) de l’Office québécois de la langue française (OQLF) a plusieurs fiches portant
sur grattage mais aucune qui concerne l’hiver. Mais il n’a bien sûr pas
oublié de consigner gratte et charrue (à neige), « termes
utilisé dans certains contextes ».
Grattage, gratte et charrue
ne figurent même pas dans le Trésor de la langue française au Québec.
Voilà la description de l’usage
d’un mot québécois ordinaire et courant dans nos ouvrages de référence.