jeudi 19 septembre 2013

Le vaudeville du boulevard, troisième acte



La ville de Québec n’a finalement pas attendu la décision de l’Office québécois de la langue française pour trouver une solution – en apparence – acceptable et intelligente pour traduire l’anglais « bike boulevard » : corridor cyclable.


Le bike boulevard de Québec est un parcours cyclable composé de plusieurs rues cyclables :

·         entre l’Université Laval et l'avenue De Bourlamaque :
o    les rues de la Somme, Rochette et Hélène-Boullé;
o    la rue Raymond-Casgrain;
o    la rue De Callières;
o    une piste cyclable contournerait la propriété du collège Saint-Charles-Garnier;
o    la rue Père-Marquette.
·         entre l’avenue De Bourlamaque et la colline Parlementaire :
o    au nord les rues Dumont, Lockwell et Turnbull pour rejoindre le quartier Saint-Jean-Baptiste;
o    au sud les rues Fraser, de Maisonneuve, Turnbull et Saint-Amable pour rejoindre la colline Parlementaire.


 
Source: Ville de Québec



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Pour déterminer d’où peut bien venir l’expression corridor cyclable utilisée au Québec, et notamment par la ville de Québec, commençons par étudier les sens du mot corridor en anglais.


Dans les Oxford Dictionaries en ligne, on trouve les définitions suivantes de corridor :

– a long passage in a building from which doors lead into rooms: his room lay at the very end of the corridor
– British a passage along the side of some railway carriages, from which doors lead into compartments: even on long journeys early trains had no corridors
– a belt of land linking two other areas or following a road or river:the security forces established corridors for humanitarian supplies


Le Collins en ligne offre une série plus complète de définitions :

1.    a hallway or passage connecting parts of a building
2.    a strip of land or airspace along the route of a road or river  the M1 corridor
3.    a strip of land or airspace that affords access, either from a landlocked country to the sea (such as the Polish corridor, 1919-39, which divided Germany) or from a state to an exclave (such as the Berlin corridor, 1945–90, which passed through the former East Germany)
4.    a passageway connecting the compartments of a railway coach
5.    See corridors of power
6.    a flight path that affords safe access for intruding aircraft
7.    the path that a spacecraft must follow when re-entering the atmosphere, above which lift is insufficient and below which heating effects are excessive


Voici les définitions de corridor dans le Webster:

1
a :  a passageway (as in a hotel or office building) into which compartments or rooms open
b :  a place or position in which especially political power is wielded through discussion and deal-making <was excluded from the corridors of power after losing the election>
2
:  a usually narrow passageway or route: as
a :  a narrow strip of land through foreign-held territory
b :  a restricted lane for air traffic
c :  a land path used by migrating animals
3
a :  a densely populated strip of land including two or more major cities <the Northeast corridor stretching from Washington into New England — S. D. Browne>
b :  an area or stretch of land identified by a specific common characteristic or purpose <a corridor of liberalism> <the city's industrial corridor>


Si on compare ces définitions à celles que donne le Trésor de la langue française informatisé (TLFi), on voit que le sens « an area or stretch of land identified by a specific common characteristic or purpose » ne s’y trouve pas, mais le sens 4b s'en approche :

A. http://atilf.atilf.fr/dendien/ima/tlfiv4/tiret.gif 1. Passage plus ou moins étroit, mais plus long que large, qui, dans une habitation, donne accès, de plain-pied, à une partie de l'édifice, le plus souvent à une pièce ou à plusieurs pièces qui s'ouvrent sur lui.
2. Au fig., usuel. Moyen d'accès à quelque chose.
3. Argot
a) Gossier.
b) Bouche.
B. http://atilf.atilf.fr/dendien/ima/tlfiv4/tiret.gif Emplois spéc. [P. anal. de forme et/ou de fonction]
1. FORTIF. Chemin couvert.
2. MAR. Galerie de l'entrepont.
3. THÉÂTRE. Passerelle de service, à droite ou à gauche des cintres.
4. GÉOGR
a) Passage étroit déterminé par un accident de terrain. Synon. couloir.
b) Bande de territoire qui sert de dégagement à une enclave, territoire qui sert de lieu de passage. Corridor polonais. Synon. couloir de Dantzig
http://atilf.atilf.fr/dendien/ima/tlfiv4/tiretgras.gifP. ext., ASTRONAUT. Corridor de lancement.


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Même si je ne l’ai pas trouvée dans des dictionnaires comme le Webster ou l’Oxford, l’expression bike corridor s’utilise couramment en anglais, par exemple à Édimbourg :

Edinburgh's first Quality Bike Corridor runs from the King's Buildings Campus in South Edinburgh to George IV Bridge in the city centre. 
In 2012 the Council upgraded the 3km route, popular with students and commuters, by providing new or enhanced bus and cycle lanes, changes to the parking and loading restrictions, and route signage.
The measures outlined aim to:
·         improve the safety and attractiveness of the corridor for cyclists
·         improve bus priority
·         address demand for kerbside parking and loading



L’expression est attestée aussi aux États-Unis:

A paving project in downtown Chattanooga has added benefits for bicyclists: a new bike corridor is being created from 20th Street to Riverfront Parkway along Chestnut Street.


Et au Canada anglais :

To help save the planet, Toronto should have more pedestrian-friendly traffic signals, a new east-west bike corridor, and more commuter parking lots near transit stations, says a city staff report (TheStar, 28 septembre 2007).


Surprise ! Le Grand Dictionnaire terminologique (GDT) de l’Office québécois de la langue française a une fiche sur bike corridor, traduit par... corridor-vélo (en entrée principale), synonyme corridor cyclable, synonymes anglais : bicycle corridor, cycling corridor. Aucun renvoi à bike boulevard ni à la fiche vélorue.


Voici la définition de corridor-vélo dans le GDT :

Ensemble de voies cyclables constituant un trajet le plus continu et direct possible, qui permet de traverser un quartier ou une agglomération de façon plus sécuritaire que sur les artères environnantes.


Avec cette note :

Le corridor-vélo peut être composé de différents types de voies cyclables telles que des bandes cyclables, des pistes cyclables sur rue ou en site propre, des chaussées désignées et des vélorues.



On se demande bien pourquoi, si le GDT propose vélorue, on a corridor-vélo plutôt que vélocorridor


Et comme la ville de Québec appelle maintenant son « vélo boulevard » un corridor cyclable, on ne voit pas très bien pourquoi l’Office fait une distinction entre vélorue (définie comme… « une suite de rues… ») et corridor-vélo (« ensemble de voies cyclables »). Le vélo boulevard de Québec, maintenant appelé corridor cyclable, est un parcours cyclable composé de plusieurs rues cyclables toutes situées dans le même axe (pourquoi d’ailleurs ne pas parler tout simplement d’axe cyclable ?).


L’emploi du mot corridor dans l’expression corridor cyclable pourrait-il être dû à une influence de l’anglais ? C’est possible et même probable.


Le seul sens attesté en français qui se rapproche du sens qui est donné à ce mot au Québec est le suivant : « Bande de territoire qui sert de dégagement à une enclave, territoire qui sert de lieu de passage. Corridor polonais. Synon. couloir de Dantzig » (à comparer avec les définitions anglaises données plus haut).


La recherche sur Internet montre que le terme corridor cyclable ne semble pas usité hors du Québec. Un québécisme donc qui a échappé aux rédacteurs du GDT (d’où l’absence de marque. Laquelle, d’ailleurs ? Québec ou Canada ? On trouve les deux dans le GDT).


Ajoutons que le sens récent du mot corridor au Québec est au fait assez près du sens étymologique puisque l’ancien italien corridore (italien moderne corridoio) signifie « lieu où l’on court ».


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Que conclure de tout ceci ? D’abord que, malgré tout, corridor cyclable est sûrement préférable au terme vélorue. Ensuite, que si l’on avait essayé de penser en français plutôt que de s’enfermer dans une logique dictée par l’anglais, on serait arrivé à la conclusion que le bike boulevard (synonyme : bike corridor) est tout simplement un parcours cyclable constitué de plusieurs rues cyclables.


mercredi 18 septembre 2013

Le vaudeville du boulevard, deuxième acte


En novembre 2012, Le Soleil de Québec nous apprenait que l’Office québécois de la langue française cherchait un nom pour le « vélo boulevard » de cette ville. Comme je le mentionnais dans le billet « Le vaudeville du boulevard », pour l’Office, le terme vélo boulevard ne convient pas en français pour deux raisons : d’abord, parce que c’est un calque :

Les calques de l'anglais vélo boulevard et boulevard vélo (de bicycle boulevard) sont à déconseiller. Vélo boulevard ne respecte pas le mode de composition en français où, généralement, c'est le nom qui suit qui détermine le nom qui précède. (Grand Dictionnaire terminologique, fiche de 2011)


Mais aussi parce que le sens donné à boulevard dans cette expression n’est pas conforme à la définition que l’Office a déjà normalisée de ce terme (artère de circulation d’au moins quatre voies). Même si on peut trouver des exemples de boulevards qui ne répondent pas à cette définition :

Actuellement le terme boulevard (comme le reste des termes spécifiques d'urbanisme) a été élargi et peut aussi bien désigner un axe de circulation important et de largeur considérable qu'une petite rue à chaussée non-séparée en plein centre-ville et aucune obligation n'est notée quant aux suivi du tracé d'anciens murs. Toutefois, on pourra remarquer que c'est une voirie qui se doit de comporter au moins sur ses bords des allées plantées pour mériter son appellation, exception faite de plusieurs villes du sud de la France telles que Marseille ou Toulon, où de nombreuses voies portant le titre de boulevard ne sont en réalité que d'étroites rues sans plantations (Wikipédia).

Le boulevard Magallon à Marseille (source: Wikipédia)


La journaliste du Soleil nous apprenait aussi que l’Office ferait connaître le résultat de ses réflexions sur vélo boulevard dans le Grand Dictionnaire terminologique.


Huit mois plus tard, on a pu prendre connaissance de la décision de l’Office… à condition de savoir chercher. La réponse se trouve discrètement dans la mise à jour faite le 18 juillet 2013 d’un document de 2010, À vos vélos ! Le terme proposé : vélorue.


Constatons d’abord que si vélo boulevard était pour l’Office un calque, on ne voit pas en quoi vélorue n’en serait pas un aussi.


Remarquons aussi une curiosité dans la définition : « Rue ou suite de rues reconnue comme voie cyclable […] ». Une rue qui peut être « une suite de rues »... En fait, il ne s'agit pas d'une rue ni même d'un ensemble de rues, mais d'un parcours cyclable partagé.


On n'a visiblement pas fait une recherche terminologique très poussée sur vélorue. Car dans Internet on trouve beaucoup d’occurrences de rue cyclable. Le terme est absent du Grand Dictionnaire terminologique même s’il est défini dans des documents officiels (en Belgique, par exemple). Il aurait été intéressant que le GDT fasse la distinction (s’il y en a une à faire) entre vélorue et rue cyclable.

Panneaux belges



Le terme rue cyclable a l’avantage de s'inscrire dans le système terminologique du domaine, où on trouve nombre de termes composés avec l'adjectif cyclable. On en a d’ailleurs des exemples dans le document À vos vélos ! de l’Office : ainsi, le terme anglais bike path y est traduit par sentier cyclable, pas par vélosentier ; on y lit aussi voie cyclable, pas vélovoie, parcours cyclable et non véloparcours, ou encore piste cyclable et non vélopiste.



jeudi 12 septembre 2013

Brève de comptoir / 2



Dans un billet récent, j’ai rappelé que le Grand Dictionnaire terminologique de l’Office québécois de la langue française continuait d’affirmer, contre toute vraisemblance, que « le terme plan de travail, courant en France, est pour ainsi dire inusité au Québec ». Je fournissais plusieurs exemples de l’emploi de ce terme au Québec. J’ai reçu le témoignage suivant d’une personne qui a déjà travaillé à l’OQLF (devrais-je écrire : qui a déjà été « à l’emploi de » l’Office?) :


Il y a à Radio-Canada télé une émission qui s'appelle Les chefs et qui porte sur une compétition entre de jeunes cuisiniers. Les trois juges (un professeur de l'école d'hôtellerie à Montréal, le proprio du Saint-Amour à Québec, M. Boulay et un Québécois proprio et chef d'un autre grand restaurant) sont vraiment de grands professionnels et ils parlent constamment tous les trois du « plan de travail » des cuisiniers en commentant le déroulement de la compétition. En deux années, je n'ai JAMAIS entendu parler du terme « comptoir ». 


mardi 3 septembre 2013

Le vaisseau de l’État fuit-il ou coule-t-il ?



Dans les nouvelles dénonciations de dimanche, la télévision Globo a bénéficié de la collaboration du journaliste de The Guardian, Glen Greenwald, installé au Brésil, qui a divulgué un document « fuité » par Edward Snowden.
« Les chefs d’État du Brésil et du Mexique espionnés par les États-Unis », Le Devoir, 3 septembre 2013

« ... the Ship of State, Bernard, is the only ship that leaks from the top. »
Sir Humphrey dans la série britannique Yes, Prime Minister

 
Sir Nigel Hawthorne dans le rôle de sir Humphrey Appleby
dans la série britannique Yes (Prime) Minister

Les récentes fuites concernant la charte des « valeurs québécoises » tendent à donner raison à sir Humphrey.


Le Grand Dictionnaire terminologique de l’Office québécois de la langue française n’a pas de fiche sur couler (une information) ni sur coulage (d’information). En revanche, la Banque de dépannage linguistique (BDL) nous informe que :


Le nom coulage et le verbe couler sont parfois employés lorsqu’il est question d’information qui devait être confidentielle mais qui a été révélée. Ces emplois sont à éviter puisqu’il s’agit de mauvaises traductions d’expressions anglaises.
[En passant, le GDT n’est pas à l’abri des « mauvaises traductions d’expressions anglaises », voir mon billet d’hier.]

La BDL propose plusieurs équivalents pour le verbe couler (de l’information) :


- Le budget prévoit des baisses d’impôt importantes, selon l’information qui a été divulguée dans la presse.
- On a sans doute rendu publics des renseignements pour voir quelle serait la réaction des citoyens et citoyennes.
- On a laissé filtrer dans la presse les données d’un document confidentiel sur l’état du système de santé.
- Un haut fonctionnaire pourrait être accusé d’avoir révélé de l’information confidentielle.


Mais elle ne mentionne pas le verbe le plus approprié en français contemporain : fuiter (il est vrai que la fiche de la BDL date de 2002). Le Larousse définit ainsi ce verbe :

Être divulgué, en parlant de quelque chose qui doit rester confidentiel : Le nom du nouveau ministre a fuité.


Dans Le Français au micro, on lit : « Dans la langue familière, on peut également dire que des renseignements ont fuité ». Toutefois, il ne m’apparaît pas exact de dire que le verbe appartient à la langue familière. Ainsi, on peut lire sur le site de la RTL : «Abdication d'Albert II : le discours a fuité sur les réseaux sociaux »; ou encore sur le site du Figaro : « Le titre, qui a fuité sur Internet, lundi, ne laisse aucun doute sur la cible de l'interprète de Video Games. ».  D’ailleurs le Larousse donne le verbe sans marque.



lundi 2 septembre 2013

Brève de comptoir


Escoffier prit Quentin par le bras et l’entraîna vers les plans de travail immaculés.
Michèle Barrière, Meurtre au Ritz, Paris, 2013, p. 10


La lecture de ce passage de Michèle Barrière m’a rappelé que j’avais déjà traité en 2011 de la fiche « comptoir de cuisine » (< kitchen counter) du Grand Dictionnaire terminologique de l’Office québécois de la langue française. J’ai voulu vérifier si le GDT avait depuis modifié sa fiche. Bien sûr que non !


L’équivalent anglais mis en entrée principale est toujours kitchen countertop, plutôt que kitchen counter, sans doute pour essayer de dissimuler quelque peu le fait que le terme français proposé par l’Office est un calque, c’est-à-dire une traduction mot à mot de l’anglais kitchen counter, usage propre à l’anglais nord-américain.


En effet, selon les Cambridge Dictionaries Online, kitchen counter = US for worktop. Par exemple, chez nous, on trouve kitchen counter dans la publicité en anglais de la chaîne Rona : « The kitchen counter is more than simply a decor element, it’s the nucleus of the home where a whole range of activities take place. »


La fiche du GDT a toujours la remarque: « Le terme plan de travail, courant en France, est pour ainsi dire inusité au Québec. » Mais, « pour ainsi dire », il n’est pas difficile de trouver au Québec des dizaines d’attestations de ce terme que l’on décrit pourtant comme « inusité » :

Choisissez un élégant plan de travail, en granit, en marbre, en carreaux de céramique ou en ardoise (Décormag).

Lors de la rénovation ou de la construction d’une cuisine neuve, l’une des décisions les plus importantes, sur les plans pratique et esthétique, demeure le choix du type de surface de travail. En faisant vos propres recherches, vous trouverez sur le Web des informations sur les différents types de plans de travail. (Ronamag, 14 septembre 2011)

La cuisine est entièrement équipée : réfrigérateur, four, lave vaisselle. L'îlot central avec plaques de cuisson (électrique) et plan de travail en fait une cuisine agréable et conviviale à l'heure de la préparation des repas. (Publicité du Chalet MontGrand Fonds).

L'îlot de cuisine est non seulement un plan de travail additionnel, une solution de rangement, mais généralement le centre nerveux de la cuisine. (Site du magazine Maison et demeure)

Si vous cuisinez beaucoup, que ce soit à la maison ou dans une cuisine commerciale, alors vous apprécierez vraiment l`aspect et la sensation que produit la pierre naturelle sur le plan de travail. (Éco Dépôt)

« … épices à proximité du plan de travail principal… » (Les zones d’une cuisine organisée, site du Canal Vie)

« Îlot et plan de travail, hotte, armoires. » (Voir la photo sur le site des Armoires Saint-Romain inc.)

« Avant de choisir leur nouvelle cuisine, les connaisseurs réfléchiront à deux aspects bien particuliers. À savoir la dimension des armoires de rangement et - il fallait y penser - l'amplitude des plans de travail. » (Marie-France Léger, « Une cuisine à plan de travail large », La Presse, 17 octobre 2007)

« Dans cet espace, la cuisine se déploie sur trois murs et copie la cuisine professionnelle en divisant le plan de travail en sections pour le lavage, les provisions, la préparation et la cuisson. » (Isabelle Tremblay, « Cuisines 2013 : zoom sur les tendances », Coup de pouce, février 2013)

« L’ouverture vers le salon permet de profiter de la lumière tout en conservant le maximum de plan de travail. » (Vincent Hauspy, « Cuisine » sur le site de la chaîne Casa)

Des matériaux tels que le granite, le marbre et l'ardoise vont donner une valeur ajoutée à votre plan de travail. (« Une cuisine bien réussie » sur le site du Groupe BMR)


Pourquoi le GDT continue-t-il à se voiler la face devant un usage bien attesté au Québec ? Pourquoi préfère-t-il privilégier un calque ?