Les exit
polls, ces coups de
sonde réalisés à la sortie des bureaux de vote, ont encore exposé, mardi, les
lignes de fracture — économique, sociale, raciale — qui teintent le vote
américain.
[…] les sondages
de sortie des urnes ont été effectués auprès de 23 583 électeurs par
la firme Edison, pour le compte du consortium médiatique électoral américain,
composé des chaînes ABC, CBS News, CNN, Fox News, NBC News et de l’Associated
Press. Certains sondages ont été effectués en personne, près des bureaux de
vote, tandis que d’autres ont été faits par téléphone, auprès des électeurs
ayant voté par anticipation.
– « Le vote américain décortiqué », Le
Devoir, 9 novembre 2016, p. A3.
Comme
vous pouvez facilement l’imaginer, lecteurs qui me suivez depuis des années, la
simple lecture du terme anglais exit poll m’a donné l’envie d’aller vérifier ce
qu’en disait le Grand
Dictionnaire terminologique (GDT) de l’Office québécois de la langue française
(OQLF). Pas terrible : une seule fiche, produite par Radio-Canada en 1988 :
sondage des votants à chaud. En trois
décennies, l’Office n’a pas senti le besoin de mettre à jour cette fiche (qui,
en plus, ne présente pas le synonyme anglais exit survey). La pratique de l’exit
poll me semble peu courante au
Canada, mais les médias en parlent à chaque élection française ou américaine.
Et personne, à l’Office, n’a senti la nécessité pendant toutes ces années de mettre à jour une fiche
nettement insuffisante.
Le Larousse anglais-français se contente d’une
traduction qui est plutôt une définition : « sondage réalisé auprès
des votants à la sortie du bureau de vote ».
Sur Internet, on trouve fréquemment comme équivalent « sondage à la sortie des urnes » :
Les divisions raciales
parmi les électeurs américains sont évidentes, selon un sondage à la sortie des
urnes mené par Edison Research pour les médias américains, rapporte Associated
Press. (Agence Belga, 9 novembre 2016)
Hier
soir, sur nos diverses chaînes de télévision, nous avons pu entendre à quelques
reprises l’expression exit poll. Les
commentateurs et journalistes ne savaient apparemment pas comme la traduire.
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