mardi 2 octobre 2012

Publier en temps de crise






Les négociations qualifiées de «la dernière chance» ont échoué. La ministre de l’Éducation Michelle Courchesne a choisi de quitter la table de négociations en début d’après-midi, soulevant l’ire des représentants des associations étudiantes.
Le Devoir, 31 mai 2012



Une heure et demie plus tard, on voyait la ministre en point de presse, lisant un texte. Les logographes contemporains travaillent de façon beaucoup plus rapide qu’Isocrate (Ve-IVe siècle av. J.-C.), c’est le moins que l’on puisse dire. Car on ne peut tout de même pas imaginer l’invraisemblable, que le discours était prêt avant la rupture des négociations.


Cela se passait le 31 mai. Le lendemain, 1er juin, l’Office québécois de la langue française publiait une flopée d’études sur la langue du commerce. Coïncidence malheureuse, l’actualité de la veille éclipsant presque totalement la publication des rapports de l’Office, ce qui n’était sûrement pas l’objectif recherché. Surtout qu’il y avait des rumeurs d’élections générales et que les études donnaient du grain à moudre à ceux qui affirmaient depuis des années que le français est en recul à Montréal.


Dans les semaines prochaines, je compte publier des commentaires sur ces études, tout en traitant parallèlement d’autres thèmes.

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