Un clin d’œil à André Frossard
« L'existence de ce français québécois standard justifie et appelle la rédaction d'un dictionnaire complet », a-t-on pu lire dans un mémoire présenté à la Commission Larose en octobre 2000 (États généraux sur la situation et l'avenir de la langue française au Québec).
Mais le même auteur et sa collaboratrice affirment au contraire dans un autre texte : « cette langue n'existera que le jour où elle sera décrite et consignée dans l'ouvrage collectif par excellence : le dictionnaire ».
Alors, cette langue, elle existe ou elle n’existe pas ? Comment a-t-on pu lancer un « projet dictionnairique » pour décrire quelque chose dont on doutait de l’existence ? Si cette langue « n'existera que le jour où elle sera décrite et consignée » dans un dictionnaire, est-ce à dire que ce sera une création ex nihilo ?
Comme souvent avec les thèses endogénistes, il y a d’importants vices de logique.
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