« Woke, c'est un truc pour faire sauter des nouilles ? »
– Anaïs Bouton, «Z&N», Paris Première, 26 mai 2021
Le linguiste Gabriel Martin a publié récemment dans Le Devoir un article sur « Le sens québécois du mot ‘woke’ ». Le 2 octobre, il s’est posé la question : « Peut-on remplacer ‘woke’ et ‘wokisme’ ? ». Sa réponse :
En résumé, les termes « gauchisme radical », « diversitarisme », « minoritarisme » et « identitarisme de gauche » sont des substituts potentiels du syntagme idéologie « woke » et du nom « wokisme ». Les adjectifs correspondants à ces termes peuvent aussi être mis à profit. Ainsi, plutôt que de parler d’une gauche woke, il serait dans certains contextes possible de parler d’une gauche radicale, diversitaire, minoritariste ou encore identitaire.
Sur le site Internet du Devoir, ces textes ont suscité des commentaires souvent très intéressants. J’en retiens deux propositions : « taliban de gauche » et « vertuisme ».
Personnellement, je crois qu’il ne faut pas remplacer le mot woke. Lui donner un équivalent français, ce serait déjà un premier pas vers l’acclimatation et la normalisation de cette idéologie.
Je viens d’entendre sur une radio française que paraît ces jours-ci en France un livre de Brice Couturier portant justement sur le wokisme :
Le livre n’est pas encore en vente au Québec mais on peut en lire quelques pages en cliquant ici.
Je suis d'accord avec vous. On ne peut pas remplacer woke par un terme français. Aucun terme proposé par le linguiste n'est un équivalent exact de woke. Tous désignent un seul aspect du wokisme, aucun n'en rend compte totalement.
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