Source : http://www.corsaires.ca/_photo/8300_1090_iberville_g.jpg |
Voici ce qu’écrivent Mario Beaulieu et Christian Gagnon dans Le Devoir du 20 juillet 2011 sous le titre « 350e anniversaire de naissance d’Iberville, héros oublié » :
C'est le propre des peuples fiers que de célébrer leurs héros et leurs victoires. C'est d'ailleurs le rôle de l'État de cultiver cette fierté en soulignant les grands anniversaires de ses plus glorieux personnages et événements. Aussi, le choix de ce qui est jugé valoir un tel effort en dit long sur la psyché de ce peuple. En 1976, les États-Unis ont souligné de façon festive et grandiose les 200 ans de leur guerre d'indépendance. En 1989, la France a célébré dans le faste le bicentenaire de la prise de la Bastille.
Mais au Québec, on ne veut surtout déranger personne ou même risquer de le faire. Ainsi en ce 20 juillet, le 350e anniversaire de naissance de Pierre Lemoyne d'Iberville n'aura fait l'objet d'aucune commémoration officielle.
D'Iberville est réputé être le plus illustre des fils de la Nouvelle-France.
Mais au Québec, on ne veut surtout déranger personne ou même risquer de le faire. Ainsi en ce 20 juillet, le 350e anniversaire de naissance de Pierre Lemoyne d'Iberville n'aura fait l'objet d'aucune commémoration officielle.
D'Iberville est réputé être le plus illustre des fils de la Nouvelle-France.
L’année dernière, on a oublié de célébrer le centenaire de la première loi linguistique du Québec, la « loi Lavergne ». Seule trace d’une quelconque commémoration, ce communiqué émis par le Secrétariat à la politique linguistique le 4 juin 2010 (on peut se demander s’il y aurait même eu un communiqué sans une intervention discrète de ma part):
Il y a cent ans aujourd’hui était sanctionnée la première loi québécoise spécifiquement destinée à promouvoir la langue française au Québec.
Au début du vingtième siècle, les compagnies d’électricité, de transport, de télégraphie et de téléphonie ne transigent qu’en anglais avec leurs clients québécois. Pour Armand La Vergne, qui est alors député nationaliste de Montmagny, la défense du français passe par le bilinguisme des relations d’affaire de ces compagnies qui offrent les services d’utilité publique. Il propose une loi qui s’intitule Loi amendant le Code civil concernant les contrats faits avec les compagnies de services d’utilité publique. Le combat de La Vergne dure six ans et vient à bout des pressions des grandes entreprises. Le projet de loi est adopté à l’unanimité par la Chambre le 27 mars 1910 et il est sanctionné le 4 juin 1910. La loi entrera en vigueur le 1er janvier 1911.
Cette première loi linguistique est aujourd’hui connue sous le nom de « Loi Lavergne ».
Armand Lavergne Source : Wikimedia Commons |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire