Ayant trouvé sur la page d’accueil du site
Internet de l’Office québécois de la langue française, dans la section « Toujours
d’actualité», la mention « Noms de lieux : Le big bang », j’ai
voulu aller voir ce que le Grand Dictionnaire terminologique disait du big
bang, au cas où on aurait eu l’idée de le traduire par gros boum… Rien sur le
big bang en cosmologie. En revanche, une fiche sur l’utilisation du terme dans
le domaine de la finance. Avec cette phrase maladroite en note :
« Employé
en anglais pour la déréglementation de la Bourse de New York en 1973, puis de
Londres en 1986, D. Nora appelle la fin du monopole des agents de change
de la Bourse de Paris le Baby Bang. »
La phrase est mal construite. En toute
logique, le participe passé employé
devrait se rapporter à D. Nora, ce qui n’a aucun sens. En fait, il aurait
fallu faire ici deux phrases, la première étant (j’indique en rouge les mots
manquants) : « le terme big bang a été employé en anglais pour désigner la déréglementation de la Bourse de New
York en 1973, puis de celle de Londres en 1986. »
Est-ce trop demander aux responsables du
GDT que de connaître le français ? Comme je l’ai dit ailleurs, quis custodiet ipsos custodes ?
P.S. : Je note aussi une coquille dans
la note : « le cloisonnement entre l'argent de change (broker)
et le contrepartiste (jobber) ».
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