jeudi 5 juin 2014

Un livre peut-il être meilleur vendeur qu’un autre ?


Pour poursuivre dans la veine du billet d’hier, la lecture du Devoir de ce jour m’apporte un nouvel exemple de ce que Gaston Miron appelait le traduitdu. Un entrefilet (p. B8) est chapeauté du titre « Les dix meilleurs vendeurs 2013 Gaspard en littérature ». Le calque meilleur vendeur semble dû au seul titreur puisque le journaliste, dans son article, emploie plutôt les formulations best-seller et meilleure vente.

Le Devoir, 5 juin 2014, p. B 8


Le Grand Dictionnaire terminologique (GDT) de l’Office québécois de la langue française (OQLF) signale que meilleur vendeur est un calque et que, « en français, le nom vendeur désigne une personne, physique ou morale, qui accomplit ou cherche à accomplir une vente. » La fiche best seller list donne comme équivalents privilégiés liste des succès de librairie, liste des livres à succès. Il y a deux fiches best-seller. La première donne comme équivalents succès de librairie, livre à succès, ouvrage à succès. La seconde, succès de vente, article à succès.


Malheureusement, le GDT ne donne pas l’équivalent français le plus idiomatique de best-seller : meilleure vente.

J’ai déjà publié un billet sur best-seller et ses équivalents en français : cliquer ici pour le lire.

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