mercredi 6 août 2014

Le néo-joual ?


Le fait « franglais » est de plus en plus observable dans certains quartiers montréalais, mais au-delà des quartiers, c’est une tranche de la population québécoise qui commence à s’exprimer ainsi. Dénigrer les gens qui communiquent entre eux dans un grand mélange de français et d’anglais est inutile dans la mesure où c’est une réalité.
— Rodolphe Demers alias Rod le Stod (Rappeur montréalais), « Pour un dialogue entre le ‘rap keb’ et l’intelligentsia québécoise », Le Devoir, 6 août 2014


Que voilà un objet d’étude qui devrait interpeller l’Office québécois de la langue française ! Dans le débat sur l’anglicisation, ou la franglicisation, de Montréal, il serait temps que nous disposions de données objectives plutôt que de donner libre cours aux interprétations et impressions de tout un chacun. Malheureusement, l’Office, qui n’a pas produit de bilan en 2013, n’avait de toute façon pas inscrit ce thème dans son plan de travail 2008-2013. On nous promet qu’il y aura un vrai bilan en 2018. Y traitera-t-on de la progression, réelle ou supposée, du franglais à Montréal ?


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