Dans
les commentaires suscités par l’article d’Antoine Robitaille « Nouveaux tabous »
et que l’on peut lire sur le site du Devoir, je trouve cet exemple d’un usage
qu’il faut bien décrire comme appartenant au québécois standard puisqu’on l’entend
dans des « situations de communication formelle* » et qu’on le lit dans la presse :
On peut utiliser
des mots anglais à l'occasion. Ce qui est grave, c'est de penser en anglais
quand on parle français : Il va être
rencontré par la police, c'est très bien en anglais, mais en français,
c'est un calque. Par exemple, on ne dit pas il
va être rencontré par un mur.
– André Poirier
_____________
* Rappelons la
résolution adoptée à l’unanimité en 1977 par l’Association québécoise des
professeurs de français (AQPF) : « Que la norme du français dans les
écoles du Québec soit le français standard d'ici. Le français standard d'ici
est la variété de français socialement valorisée que la majorité des Québécois
francophones tendent à utiliser dans les situations de communication formelle. »
Personne ne semble s’être alors rendu compte que cet usage de l’adjectif formel pouvait être discutable en
français.
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