vendredi 1 août 2014

Le québécois standard illustré par l’exemple / 9


Dans les commentaires suscités par l’article d’Antoine Robitaille « Nouveaux tabous » et que l’on peut lire sur le site du Devoir, je trouve cet exemple d’un usage qu’il faut bien décrire comme appartenant au québécois standard puisqu’on l’entend dans des « situations de communication formelle* » et qu’on le lit dans la presse :


On peut utiliser des mots anglais à l'occasion. Ce qui est grave, c'est de penser en anglais quand on parle français : Il va être rencontré par la police, c'est très bien en anglais, mais en français, c'est un calque. Par exemple, on ne dit pas il va être rencontré par un mur.
– André Poirier


  
_____________
* Rappelons la résolution adoptée à l’unanimité en 1977 par l’Association québécoise des professeurs de français (AQPF) : « Que la norme du français dans les écoles du Québec soit le français standard d'ici. Le français standard d'ici est la variété de français socialement valorisée que la majorité des Québécois francophones tendent à utiliser dans les situations de communication formelle. » Personne ne semble s’être alors rendu compte que cet usage de l’adjectif formel pouvait être discutable en français.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire