Il
y a plus d’un an que je n’ai rédigé de chronique portant sur ce thème. Le Devoir du week-end dernier (21 et 22
juillet) m’offre deux exemples à ajouter à ma liste.
Dans
l’article de Stéphane Baillargeon « Bruits du pouvoir, pouvoir des bruits.
Batailles sonores et symboliques en Nouvelle-France », on lit la phrase
suivante : « Ce texte pionnier demeure le seul disponible sur le très
original sujet ». Le très original
sujet. L’antéposition de l’adjectif, utilisée pour produire un effet
comique dans Astérix chez les Bretons
(« une romaine patrouille »), est relativement fréquente au Québec (« le
Royal 22e régiment »), j’en ai déjà traité à quelques reprises
dans ce blog.
Je
ne donnerai pas le nom de l’auteur du second exemple puisqu’il ne s’agit pas d’un
journaliste professionnel. Mais il est fort préoccupant qu’un enseignant de
cégep ait pu écrire la phrase suivante, que la rédaction du Devoir n’a même pas eu l’idée de
corriger : « Ironiquement, Vladimir Poutine s’est piégé en rendant impuissant
un président dont il a contribué à faire élire ». Espérons qu’il s’agit
simplement d’une faute commise par inattention (j'ai connu un enseignant de cégep qui lui aussi se trompait régulièrement dans l'emploi des pronoms relatifs). Il est déplorable que cette faute n’ait pas été corrigée.
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