vendredi 15 août 2014

Le québécois standard illustré par l’exemple / 10


Parmi les commentaires publiés en ligne à la suite de l’article d’Antoine Robitaille « Nouveaux tabous », voici celui de Normande Poirier qui, comme moi, se montre plus inquiète des calques (parler anglais avec des mots français) que des anglicismes lexicaux (les mots anglais utilisés tels quels en français) :

Selon moi, le fait de considérer l’apprentissage de l’anglais comme responsable de la dégradation de notre langue est une erreur. Au contraire, la bonne connaissance de l’anglais nous permet de mieux repérer les calques dont est parsemé le français que nous parlons, qui sont des erreurs graves sur le plan syntaxique, bien plus graves que les anglicismes, car ils s’attaquent au fondement même de la langue. Ainsi […] « Comment puis-je vous aider ? » (Que puis-je faire pour vous?) qui est la traduction littérale de « How can I help you? » […] Au vu de la syntaxe de leurs phrases, on a parfois l’impression que certaines personnes parlent anglais, mais avec des mots français.


Et voici le commentaire de Sylvio Bellerose sur la même page :

Moi, je n'en peux plus de tous ces « bon matin », de tous ces « problèmes à adresser », de tous ces « acteurs versatiles » et de ces « merci pour votre temps ». Tous ces anglicismes pernicieux et insidieux forment un véritable tsunami impossible à stop... arrêter. Nous ne sommes pas sortis du bois... je dirai plutôt que nous ne sommes pas sortis de l'auberge.



1 commentaire:

  1. Les Français parlent français avec des mots anglais ; les Québécois parlent anglais avec des mots français.

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