Il
y a quelques jours une lectrice, Diane Lamonde, m’a fait ce commentaire au
sujet de mon billet « De la liberté » (28 mars 2017) : « À propos de liberté académique, il me semblait
l'avoir vu quelques fois récemment dans des textes publiés en France, notamment
dans Le Monde. J'ai eu ce matin la
curiosité de googler l'expression, pour constater qu'elle est en fait
couramment employée en Europe. » Peu après, je recevais un courriel
émanant de l'unité Veille et
Analyses de l'Institut français de l'Éducation (École normale supérieure de
Lyon) présentant ainsi un rapport :
Une
première partie s’intéresse à l’évolution des missions dévolues aux universités
et aux processus de différenciation qui revisitent le modèle humboldtien du
XIXe siècle. Une deuxième partie analyse la diversification des modes d’entrée dans
la carrière académique et la structure
française des emplois scientifiques et pédagogiques. La troisième partie porte
sur le travail académique et les asymétries
fonctionnelles liées aux tâches de recherche et d’enseignement, et examine les
facteurs influençant l’orientation différenciée des activités.
Il ne fait aucun doute que cet emploi du mot académique est en train de s’étendre parallèlement
à la généralisation dans les universités européennes du modèle anglo-américain
de cursus LMD (licence, master[1],
doctorat). Ce sens était d’ailleurs déjà connu en français, mais il résultait d’une
influence de l’allemand. C’est ainsi que dans les universités belges, sur le
modèle allemand, autrichien et suisse, existe depuis longtemps
le quart d’heure académique, c’est-à-dire
la possibilité pour un professeur de commencer son cours avec un maximum de quinze
minutes de retard.
* * *
Le
contre-ténor Philippe Jaroussky était en concert hier soir au Palais Montcalm
de Québec. Voici la pièce qui terminait le programme officiel (avant les rappels) :
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