Le
4 mai dernier, je rendais compte (« Ça cloche à l’OQLF ! ») de
la séance de la commission parlementaire consacrée à l’étude des crédits de l’Office
québécois de la langue française (OQLF). La porte-parole de la deuxième opposition, Mme Claire Samson, avait
posé une question au président de l’Office québécois de la langue française sur
l’utilisation du mot place (« Place Bell ») pour désigner une salle
omnisports à Laval. Le président de l’Office avait répondu :
Il s’agit ici d’une
question de qualité de la langue […] c’est pas un article vraiment pénal, on
pourrait pas arriver devant le DPCP avec un dossier comme ça, ça serait pas
retenu […]
J’ai
reçu du président fondateur de l’Asulf, M. Robert Auclair, copie du numéro
de décembre 1998 du bulletin de son association, L’expression juste. Un article y porte sur l’utilisation du mot
place pour désigner un théâtre à Jonquière : Place Nikitoutagan. En voici de larges extraits (veuillez excuser les problèmes de présentation) :
[...]
Comme
on le voit, il y a un précédent qui contredit totalement l'affirmation du président actuel de l'Office. À la suite de l’intervention du Procureur
général, la ville de Jonquière a accepté de changer l’appellation de son
édifice. Pourquoi l’Office n’en tient-il pas compte aujourd’hui dans le
traitement de la plainte que lui a transmise l’Asulf ? Aurait-on oublié d’informer
son président de l’existence de ce précédent ?
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