J’ai publié en 2014 un billet sur le projet
de réforme de l’accord du participe passé avec l’auxiliaire avoir lancé par le Conseil international de la langue
française et l’Association EROFA (Études pour une rationalisation de
l’orthographe française aujourd’hui).
Deux anciens professeurs belges, l’un de
français, l’autre de religion catholique, ont relancé le débat et créé une
petite polémique en publiant une tribune dans Libération le 2 septembre. Extrait :
La fédération Wallonie-Bruxelles, en accord
avec ses instances linguistiques, envisage sérieusement d’instaurer
l’invariabilité du participe passé avec l’auxiliaire avoir. Elle s’appuie pour
cela sur les avis du Conseil de la langue française et de la politique
linguistique de la Fédération Wallonie-Bruxelles (CLFPL) et du Conseil
international de la langue française (Cilf). Elle suit aussi les
recommandations d’André Goosse, successeur de Maurice Grevisse au Bon Usage, du
groupe de recherche Erofa (Etude pour une rationalisation de l’orthographe
française d’aujourd’hui), de la Fédération internationale des professeurs de
français et de sa branche belge, de certains membres de l’Académie royale de
Belgique et de l’Académie de langue et de littérature françaises de Belgique,
ainsi que des responsables des départements de langue, de littérature et de
didactique du français de la plupart des universités francophones… Quant à
l’Académie française, n’étant pas composée de linguistes, elle n’est jamais
parvenue à produire une grammaire décente et ne peut donc servir de référence.
Mais Le Parisien
du 8 septembre nous apprend que « les
autorités de la Belgique francophone ne réformeront l’accord du participe passé
qu’à condition que cela se fasse ‘dans un cadre international’ ».
Pour en savoir plus sur le projet de
réforme, cliquer ici.
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