Le
journaliste Stéphane Baillargeon publie aujourd’hui dans Le Devoir son entrevue
avec le philosophe américain Paul Gottfried, président et
fondateur du Mencken Club. Il se définit comme paléoconservateur. Extraits :
Vous avez forgé le terme
paléoconservateur (ou vieux conservateur) pour décrire votre philosophie
politique. Vous avez aussi inventé le terme alt-right pour décrire une certaine nouvelle
droite. Comment décrivez-vous le trumpisme ?
J’ai inventé ces concepts, c’est vrai. Je
suis un paléoconservateur au sens où je milite pour un gouvernement restreint.
Je m’oppose aux politiques de manipulation des citoyens. Je m’oppose aussi aux
efforts de notre gouvernement de manipuler d’autres gouvernements. Les
paléoconservateurs ne sont pas intéressés particulièrement par les questions
d’identité ou par le multiculturalisme. La droite alternative est une coalition
de différentes positions, y compris des groupes racistes et des trolls.
J’ai
déjà mentionné le mot alt-right à
quelques reprises dans ce blog. C’était
un des dix mots de l’année choisis par l’équipe des dictionnaires Oxford en 2016 (« an ideological grouping associated with
extreme conservative or reactionary viewpoints, characterized by a rejection of
mainstream politics and by the use of online media to disseminate deliberately
controversial content »).
Le
mot n’a toujours pas été traité par l’équipe du Grand dictionnaire
terminologique (GDT) de l’Office québécois de la langue française (OQLF). J’ai
mentionné dans le billet précédent que l’Office s’était fixé l’objectif de
produire 100 (cent !) nouvelles fiches terminologiques par année de 2018 à
2023. Je viens de leur en proposer deux : no-show (dans mon billet d'avant-hier : personne ne se présentant pas à son
rendez-vous chez le médecin ou à l’hôpital) et alt-right.
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