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mercredi 22 avril 2020
Un virus de mauvais genre
Au tout début de la pandémie, on ne parlait que du coronavirus, au
masculin bien évidemment. Puis on lui a donné un nom scientifique, Covid-19.
Comme l’a expliqué une porte-parole de Donald Trump, s’il y a 19 dans le nom, c’est
bien parce qu’il y en a eu 18 avant lui : « C’est le
Covid-19, pas le Covid-1 » a déclaré la blonde (quel rapport ? après
tout, elle peut être teinte) Kellyanne Conway.
Sur les médias audiovisuels français, je n’ai entendu le nom qu’au
masculin. On était habitué à utiliser le mot masculin coronavirus et on a continué
d’agir ainsi avec Covid.
Au Québec, les médias suivent en majorité la recommandation de l’Organisation
mondiale de la santé qui a décidé de soigner sinon toutes les langues du moins
son français en préconisant l’emploi du mot au féminin puisque le d de Covid signifie « disease »,
mot qui se traduit en français par « maladie ». Mais il n’est tout de
même pas rare d’entendre Covid au masculin et encore moins rare de trouver l’emploi
du mot au masculin dans les commentaires publiés sur le site Internet du
quotidien Le Devoir. Bien des gens ne
voient donc dans Covid qu’une abréviation de coronavirus.
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On entend beaucoup de locuteurs de la base employer le masculin. Je pense qu'à long terme, les gens vont revenir au masculin... malgré Radio-Tralala.
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