[…] le Festival de
Bayreuth connaissait, à l’occasion de la représentation du Crépuscule des
dieux, ce que la presse germanique a qualifié « d’ouragan de
huées » et catalogué comme le plus grand scandale de l’histoire de la
manifestation. Jusqu’à quel point peut-on réinterpréter une œuvre sans la
trahir ou la dénaturer ?
[…]
Jan Brachmann décrit […],
dans le réputé quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung, le Buh-Orkan
(ouragan de huées) saluant le Crépuscule des dieux à Bayreuth début août.
[…]
Cela fait pourtant
bien longtemps que les spectateurs européens, surtout allemands, sont habitués
aux relectures scéniques appelées
« Regietheater ».
—Christophe
Huss, « Ce fil ténu entre interprétation et trahison », Le Devoir,
27 août 2022
Impassibles sous les huées Götterdämmerung, Bayreuth 2022 |
La
réception de la nouvelle mise en scène du Crépuscule des dieux m’offre l’occasion
de rappeler le billet que j’ai écrit sur le terme Regietheater :
cliquer ici.
Il n’est
peut-être pas nécessaire de chercher à traduire ce terme technique qui désigne
un courant artistique.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire