Sur
sa page Facebook, le secrétaire général de l’Asulf (Association pour le soutien
et l’usage de la langue française) a récemment critiqué l’usage fait par une
municipalité de la région de Montréal de l’expression « livre de sympathies ».
On sait que « sympathies », au pluriel, est généralement considéré
comme un anglicisme et qu’il vaudrait mieux dire « condoléances ».
Mais
on peut aussi s’interroger sur l’usage du mot « livre ». Quand Élisabeth
II est morte l’année dernière, l’ambassade du Royaume-Uni à Paris a ouvert un registre de condoléances :
Source: actu.fr Source: Euronews
Le
Grand Dictionnaire terminologique (GDT) de l’Office québécois de la langue
française (OQLF) a une fiche « livre de condoléances » rédigée, il
est vrai, non pas par un de ses collaborateurs, mais par Radio-Canada en 1980.
Il me semble qu’il serait plus précis de parler de registre, que le Trésor
de la langue française définit ainsi : « cahier, livre, répertoire à
caractère privé ou public destiné à répertorier des faits, des noms ou des
chiffres dont on désire garder le souvenir ou attester l'exactitude. » Livre
est un terme générique, registre est plus spécifique.
On peut noter que le gouvernement du Québec préfère parler d’un registre de condoléances :
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