Par ailleurs, les employeurs qui logent leurs travailleurs manquent de
place. Ils ont donc tendance à prendre entente avec leurs employés venus
d’autres régions. «Le “fly in-fly out” est très répandu, remarque Angélina
Gionet.
Jobboom.com, 28 avril 2009
Luc
Letendre, coordonnateur de la Ruée vers le Nord, espère réduire le nombre de « fly
in-fly out », c'est-à-dire des travailleurs qui viennent travailler en
avion, mais qui retournent ensuite vers leurs demeures dans le sud du Québec.
Pour y parvenir, il mise sur la qualité de vie de la Jamésie, une région
exceptionnelle pour les amants de la nature et les passionnés de plein air.
MonteregiePlus.com
Le Journal Internet,
15 septembre 2010
Le
système de fly-in/fly-out
qu'adoptent de plus en plus de compagnies minières ici et dans le monde est là
pour demeurer. Un système qui est bon pour le travail et l'individu, mais
mauvais pour la famille et l'esprit de communauté.
Le Soleil,
6 novembre 2011
Hier, j’ai entendu à la radio, dans un
reportage en français, l’expression fly-in
fly-out, utilisée pour désigner une forme d’emploi propre surtout aux
exploitations minières situées dans des régions éloignées et se caractérisant
par une rotation des employés transportés par avion sur leur lieu de travail
pour une période de plusieurs jours après laquelle on les ramène à leur
domicile pour un repos de quelques jours. Puisque l’expression n’apparaît ni
dans la nomenclature française du Grand Dictionnaire terminologique de l’Office
québécois de la langue française ni dans la nomenclature anglaise, voyons ce qu’en
dit Wikipedia : « Rather than relocating the employee and their family to a
town near the work site, the employee is flown to the work site where they work
for a number of days and are then flown back to their home town for a number of
days of rest ».
Une recherche effectuée grâce à Google révèle
que l’expression fly-in fly-out est
utilisée dans pas moins de 8 470 pages Internet canadiennes rédigées en
français.
Ce néologisme, attesté en français depuis au moins 2009, a échappé au GDT. Pourtant,
avec la mise en place du Plan « Nard »,
le fly-in fly-out est appelé à se
développer considérablement. Il serait grand temps que le GDT s’occupât (!)
enfin de la vraie « langue courante » !
Article du Journal de Québec, 4 mai 2012 |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire