Vendredi
dernier, j’ai entendu un chroniqueur de la télévision publique utiliser
l’expression « par le temps que ». Cela fait deux ou trois fois ces
dernières semaines que j’entends ce calque de l’anglais « by the
time ». Le Larousse anglais-français nous dit que « by the time you get this… » se
traduit par « le temps que tu reçoives ceci…, quand tu auras reçu ceci… ».
J’ai
trouvé sur Internet quelques attestations de ce qui semble un anglicisme à la
veille de s’implanter. Pour l’instant, l’anglicisme ne semble apparaître à
l’écrit que dans des médias francophones hors Québec :
Par le temps que Québec
et Louisbourg puissent envoyer du renfort au printemps 1757, il était trop tard
pour environ 400 âmes, dont beaucoup d’enfants « à la mamelle », tous
morts de famine ou de maladies liées aux carences alimentaires (L’Acadie nouvelle, 5 septembre
2016).
Par le temps que la
Floride vote pour les primaires le 15 mars prochain, les républicains auront
peut-être déjà sélectionné leur candidat (Le
Soleil de la Floride, 3 mars 2016).
Je n’ai rien trouvé sur cet anglicisme dans
la Banque de dépannage linguistique (BDL) de l’Office québécois de la langue
française (OQLF).
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