Le lynchage posthume de John A. Macdonald participe évidemment de cette « cancel culture » (culture du bannissement, selon l’OQLF), dont la propagation est largement et justement décriée par les défenseurs d’un État de droit où règne la liberté de pensée.
‑ François Thérien, « John A. Macdonald et la culture du bannissement », Le Devoir, 31 août 2020
Nous sommes nombreux profondément choqués par les mille interdits qui frappent nos institutions à travers mots et concepts victimes de la culture du bannissement [...]
‑ Odile Tremblay, « La liberté d’expression en otage », Le Devoir, 18 février 2021
La proposition mise en vedette sur la fiche « cancel culture » du Grand Dictionnaire terminologique (GDT) de l’Office québécois de la langue française (OQLF) semble en voie de s’imposer, du moins au Québec.
Extrait de la fiche «cancel culture» du GDT
Pour ma part, je trouve que les propositions de l’Office sont des traductions un peu trop serviles qui ne rendent pas compte de la violence du terme anglais. Je leur préfère l’expression culture du bâillon entendue récemment de la bouche d’un chroniqueur de C News.
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