M. Perrier est le directeur des travaux publics de Kebaowek, une réserve anichinabée d’environ 300 âmes dans l’extrême ouest du Québec, près de la rivière des Outaouais.
– Alexis Riopel et Michael Wrobel, « Kebaowek se serre la ceinture », Le Devoir, 22 février 2021
Si vous cherchez quel peuple désigne le nom achinabé que j’ai lu à quelques reprises ces derniers temps, vous aurez de la difficulté à trouver une réponse… à moins de la connaître d’avance ! On ne trouve pratiquement rien sur Internet. Et le Grand Dictionnaire terminologique (GDT) de l’Office québécois de la langue française ne vous sera d’aucune utilité. En revanche, si vous vous fiez à votre intuition et que vous cherchez le mot algonquin dans Wikipedia, vous trouverez ceci : « Les Algonquins, ou Anishinaabeg, sont un peuple autochtone algonquien de la nation des Kitchesipirinis et de langue algonquine, de la famille des langues algonquiennes. » Depuis plusieurs années, la mode à l’échelle internationale est à l’usage des « autoethnonymes » et il est curieux qu’elle n’ait guère eu d'influence sur le GDT.
La Banque des noms de lieux du Québec du même OQLF vous indiquera que « la réserve indienne de Kebaowek est située sur la rive ouest du lac Kipawa à une dizaine de kilomètres de la ville de Témiscaming ».
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