La
grande difficulté de plusieurs à s’exprimer correctement à l’écrit est
effectivement un constat qui s’impose. Les fautes d’orthographe et les erreurs
syntaxiques et grammaticales sont pour la quasi-totalité des violations de
règles élémentaires qui auraient dû être assimilées au primaire et au
secondaire.
Marco
Jean, « La littérature et la philosophie comme boucs émissaires », Le
Devoir, 5 janvier 2023,p. A7
Pendant
des années, on n’a cessé de rabâcher que le niveau monte dans les écoles en ce
qui concerne la maîtrise du français. Le premier bilan de la situation linguistique
produit par l’Office québécois de la langue française (OQLF) en 2008 aurait dû
susciter quelque inquiétude :
Les
résultats obtenus par les jeunes Québécois aux épreuves obligatoires de
français, à la fin des études secondaires et collégiales, indiquent une
régression de leur taux de réussite. Ils révèlent également que ces derniers
réussissent mieux sur le plan de la qualité de leur communication (le fond) que
sur celui de la conformité au code linguistique (la forme). Les principales
faiblesses ont trait à l’orthographe, chez les élèves de l’école secondaire, et
à la syntaxe et à l’orthographe, chez les étudiants poursuivant des études collégiales
(p. 177).
Dans
son bilan de 2019 l’OQLF nous apprenait au contraire que « [l]es résultats
sont stables depuis 1998, année de création de l’épreuve du collégial. »
Pour parvenir à cette conclusion politiquement correcte, l’OQLF avait sélectionné
ses données en ne prenant en compte que les résultats à la première « passation »
de l’épreuve uniforme de français du collégial (il y a trois passations chaque
année) : pour plus de détails, cliquer ici.
En réalité,
quand on prend les résultats des trois passations annuelles on constate que le
taux global de réussite est à la baisse :
À la
baisse aussi le taux de réussite en matière de maîtrise du code linguistique :
Pour
plus de détails, cliquer ici.
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