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sur les cotes D, E et F
Dans le billet précédent consacré à la cote
A, j’ai montré que, si la proportion des candidats à l’épreuve uniforme de
français recevant la cote A affichait une tendance à la baisse au fil des ans, il
n’en allait pas de même si l’on considérait les nombres absolus : dans ce
cas, il y avait stabilité.
J’ai voulu vérifier si la même constatation
s’appliquait aussi aux cotes D, E et F, toutes trois synonymes d’échec. On a vu
dans le billet du 9 septembre que la proportion des candidats recevant ces
cotes est à la hausse depuis l’année scolaire 1997-1998 :
Le graphique et le tableau suivants
montrent qu’en nombres absolus la tendance est aussi à la hausse.
Évolution des
résultats (en N) au sous-critère orthographe d’usage et orthographe
grammaticale
Les cotes D, E et F
(collégial,
ensemble du Québec), 1998-2013
Année scolaire
|
D
|
E
|
F
|
1997-1998
|
5089
|
3474
|
1656
|
2002-2003
|
5064
|
3451
|
2030
|
2009-2010
|
5967
|
4695
|
2906
|
2010-2011
|
5840
|
4280
|
2498
|
2011-2012
|
5361
|
3950
|
2479
|
2012-2013
|
5966
|
4507
|
2970
|
Le tableau est
incomplet parce que je n’ai plus les anciens rapports du ministère de
l’Éducation et que ce dernier n’a sur son site Internet que les rapports
postérieurs à 2009-2010. Pour les années précédentes, la source est le Rapport sur l’évolution de la situation
linguistique au Québec (OQLF, 2008).
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