Évolution
inquiétante
Dans l’épreuve uniforme de français, l’orthographe
grammaticale et l’orthographe d’usage sont évaluées selon le barème
suivant :
A = de 0 à 3 fautes
B = de 4 à 7 fautes
C+ = de 8 à 11 fautes
C = de 12 à 15 fautes
D = de 16 à 20 fautes
E = de 21 à 30 fautes
F = plus de 31 fautes
Dans le billet précédent, j’ai présenté les
résultats combinés des cotes A, B, C+ et C.
Aujourd’hui, je propose de jeter un coup
d’œil à l’évolution de la proportion des collégiens qui se voient attribuer les
cotes D, E et F.
La proportion des cégépiens qui ont reçu la
cote D est passée de 11,9 % en 1997-1998 à 12,8 % en 2012-2013. La
tendance, en apparence légère, est à la hausse (+7,6%).
Sur la même période, les cotes E sont
passées de 8,1 % à 9,7 %. Tendance à la hausse, plus marquée que dans
le cas précédent (+20 %).
L’évolution la plus négative touche les
cotes F : 3,9 % des collégiens ont reçu la cote F en 1997-1998 mais
ils étaient 6,4 % en 2012-2013 (une hausse de 64 % !).
Il faudra bien qu’on nous explique pourquoi
la proportion des moins bons est en hausse de plus de 60 %.
Évolution des
résultats (en %) au sous-critère orthographe d’usage et orthographe grammaticale
Les cotes D, E et F
(collégial,
ensemble du Québec), 1998-2013
Année scolaire
|
D
|
E
|
F
|
1997-1998
|
11,9
|
8,1
|
3,9
|
2002-2003
|
12
|
8,2
|
4,8
|
2003-2004
|
12,7
|
8,7
|
5,7
|
2005-2006
|
11,9
|
9,8
|
6,2
|
2009-2010
|
12,8
|
10,1
|
6,2
|
2010-2011
|
12,7
|
9,3
|
5,5
|
2011-2012
|
12,3
|
9,1
|
5,7
|
2012-2013
|
12,8
|
9,7
|
6,4
|
Le tableau est
incomplet parce que je n’ai plus les anciens rapports du ministère de
l’Éducation et que ce dernier n’a sur son site Internet que les rapports
postérieurs à 2009-2010. Pour les années précédentes, la source est le Rapport sur l’évolution de la situation
linguistique au Québec (OQLF, 2008).
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