Jean-François
Vallée, enseignant au cégep de La Pocatière, a publié cette semaine dans Le Devoir un texte sur la mode du
franglais dans le monde des médias (« La FPJQ au pays du franglais ») :
« J’ai été témoin, écrit-il,
de ce qui arrive quand on tend l’oreille aux débats et aux échanges entre
journalistes, à micro fermé, durant le Congrès annuel de la Fédération
professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ), du 23 au 25 novembre
dernier : la langue de Shakespeare et de Pulitzer émaille leur discours,
même si c’est à des degrés divers. »
J’ai
appris une ou deux choses intéressantes en parcourant les commentaires des
lecteurs publiés sur le site du journal. Ainsi, on ne parle plus de joual mais de horse : « le système médiatique est gangrené par le
laxisme et la paresse intellectuelle associés au "nouveau Joual", le
"Horse"», affirme un lecteur. La nouvelle appellation
signifie probablement que nous avons franchi une nouvelle étape dans le
processus d’anglicisation.
Grâce
à ces commentaires, j’ai aussi appris que la mairesse de Montréal avait commis
tout un discours en anglais, exception faite de deux ou trois mots français au début
de son allocution. Je lui suggère qu’à l’avenir elle ne se présente plus en
anglais comme « the mayoress of Montreal » mais plutôt comme « the
mare of Montreal », ce qui irait parfaitement avec la nouvelle mode du
horse.
Sur ce sujet, on peut aussi lire la
chronique « La colonisée de Montréal » de Mathieu Bock-Côté.
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